DESTINATION ISLANDE
La Péninsule du Troll
Nordge est heureuse d’élargir son territoire d’aventures et d’expériences sur l’Islande, La Péninsule du Troll tout au Nord de l’île avec Siglufjordur, Dalvik et Akureyri comme camps de base.
Nous vous proposons de partager nos recherches d’informations nécessaires pour la préparation de notre voyage ski de randonnée sur ces belles montagnes du Nord ainsi que nos retours d’expériences. Les témoignages de skieurs amis nous ont sensibilisés sur ce qu’il faut savoir sur la destination et surtout les quelques pièges à éviter. Nous nous sommes documentés sur des sites spécialisés et des guides touristiques sur les essentiels mais nous avons aussi trouvé les données pointues qui nous intéressaient. Dans nos inspirations, nous avons souvent relayé certains pans de la culture islandaise, Séries TV, Musique electro pop,… et même L’Arctic Henge de Raufarhöfn.
©Photos : Shutterstock – Visit North Iceland – Jérémy Bishop – Thordis – Tommi Gudmundsson – Anahtiris / 123RF
QUELQUES INFOS SUR TRÖLLASKAGI, LA PÉNINSULE DU TROLL
La péninsule du troll, ou “Tröllaskagi” en islandais, est situé tout au Nord du pays et l’une des deux destinations ski de montagne avec le région d’Isafjordur. C’est un véritable joyau avec des paysages grandioses faits de fjords profonds, de hautes montagnes et de vallées verdoyantes dans un environnement toujours naturel. Comme les Alpes continentales ou les Alpes de Lyngen en Norvège avec la mer partout. Avec deux grands fjords de chaque côté, celui de Skagafjörður à l’ouest et l’Eyjafjörður à l’est, et plusieurs fjords notamment Siglufjörður, le Héðinsfjörður et l’Ólafsfjörður. Au sud, on peut la délimiter par la vallée qu’emprunte la route 1. Plusieurs sommets dépassant les 1000 mètres sur lesquels se trouvent de nombreux petits glaciers. Kerling est la montagne la plus haute de la péninsule avec ses 1538 mètres.
Les côtes orientales et occidentales sont longées de petites plaines habitables et cultivables de quelques kilomètres de large, alors qu’au nord les montagnes se rapprochent de la mer pour s’y jeter directement.
Concernant le climat, il s’agit de l’un des plus froids de l’île, mais à l’intérieur des terres, le foehn peut apporter, même en plein hiver, un grand soleil et un fort dégel !
Avec ses 20 000 habitants, Akureyri, seconde ville du pays se trouve comme beaucoup de localités sur les côtes de la Péninsule. Au sud-est de l’Eyjafjördur pour Akureyri, Dalvik plus au nord, Siglufjörður et Ólafsfjörður dans les fjords du même nom, Hofsós à l’ouest et Hólar dans une vallée de l’ouest.
LES INCONTOURNABLES DE LA PÉNINSULE
La péninsule difficilement accessible jusque dans les années 1970, commence seulement à gagner en popularité grâce à ses villages charmants et typiques, ses possibilités de randonnée et ses paysages à couper le souffle.
Hofsós
Côte Ouest, Hofsós, 200 habitants, surtout connu pour la vue magnifique de sa piscine municipale… “Vous ne pouvez pas dire avoir vu l'Islande sans avoir fait l'expérience de vous baigner dans cette piscine avec cette vue magnifique”
Hólar
100 habitants, ancien diocèse qui est aujourd’hui un petit village dynamique, notamment grâce à son université. On peut y étudier l’aquaculture et la biologie marine, ou faire des études équestres ou y étudier le tourisme … typique et surprenant !
Le phare de Tröllaskagi
De nombreux phares rythment la côte à chaque branche de la Péninsule pour avertir les marins et les pêcheurs des dangers islandaises. Au bord de la route 76, certains sont bien visible comme celui de Tröllaskagi au Nord de Siglufjörður.
Siglufjörður
Sur la route numéro 76. Dans les années 50, la population du village comptait 3000 habitants grâce à l’industrie de la pêche et notamment du hareng. Aujourd’hui, la population est de 1200 habitants et vit de la pêche et surtout du tourisme grandissant. L’accès à Siglufjörður jusque 1967 se faisait par une petite route de montagne accessible uniquement pendant les mois d’été. Puis une route a été dégagée vers l’ouest et permettait de se rendre à Siglufjörður toute l’année… Connu depuis ces dernières années pour avoir été le site du tournage de Trapped, la série islandaise
Ólafsfjörður
En 2010, la ville a été connectée par un tunnel jusqu'à Siglufjörður, lui permettant de sortir de l’isolement en rejoignant plus facilement les autres villes de la région et de l’Islande. La route entre Siglufjörður et Dalvík est connue pour ses deux tunnels à sens unique, une aventure toute particulière pour le voyageur… Ólafsfjörður et Dalvík sont deux petites villes dont la pêche reste la principale activité.
Les routes 802 et 805
Ces deux routes partent de la côte pour s'enfoncer par de larges vallées dans les montagnes islandaises. Pas de villages mais quelques habitations de paysans et de prestataires touristiques rythment ces deux axes secondaires.
802 : Ólafsfjarðarvegur
805 : Svarfaðardalsvegur
Dalvík
Egalement connu pour être la ville-hôtesse du festival du poisson tous les ans en août, “Fiskidagu rinn Mikli”, où elle accueille environ 30000 personnes (près de 10% de la population islandaise). Une cascade grandiose de plus de 70 m, Mígandifoss tombe dans l’Océan et est visible que depuis l’océan. Siglufjörður, Ólafsfjörður et Dalvík, sont des destinations prisées pour randonner, skier et faire des excursions d’observation en mer.
île de Hrísey
A Árskógssandur, vous pouvez prendre le bateau jusqu’à l’île de Hrísey ou aller visiter la petite usine de Kaldi, où cette bière locale est brassée. L’île est desservie par un service de ferry partant de Árskógssandi et reliant l’île en 15 minutes. La plus grande particularité de l’île, la plus connue et la plus originale, est que la plupart des habitants possèdent un tracteur et se déplacent avec, et, si vous devez vous rendre quelque part, appelez les services d’un tracteur-taxi.
Hauganes
Point d’observation des baleines, et vous pourrez aussi en admirer depuis Hjalteyri si vous avez de la chance. Hjalteyri, malgré ses apparences de petite communauté silencieuse, possède une vie artistique débordante et propose des expositions tout au long de l’année.
Akureyri
La fin de la péninsule vous mènera jusqu’à la ville d’Akureyri, la capitale de Nord. En son centre, l'église d'Akureyri, édifiée dans les années 1940, arbore des vitraux décrivant des scènes tirées de l'histoire chrétienne islandaise. Le parvis offre une vue sur le fjord. Le musée d'Art d'Akureyri, implanté à proximité, expose des œuvres d'art contemporain provenant d'Islande notamment. Au sud se trouvent les jardins botaniques, où peuvent être contemplées des espèces venant de tout le pays.
Hrafn Agil
Bólugil est un ravin grandiose non loin de Varmahlíð à Skagafjörður. De loin, vous pouvez déjà voir la partie inférieure de la rivière Bóluá tomber en cascade. La cascade du même nom est l'une des plus hautes cascades d'Islande avec une hauteur de plus de 140 mètres en 7 marches.
Cascade de Bolugil
Bólugil est un ravin grandiose non loin de Varmahlíð à Skagafjörður. De loin, vous pouvez déjà voir la partie inférieure de la rivière Bóluá tomber en cascade. La cascade du même nom est l'une des plus hautes cascades d'Islande avec une hauteur de plus de 140 mètres en 7 marches.
13 / LES CHUTES DE GODAFOSS
Goðafoss, à 30 minutes d’Akureyri est sûrement l’une des plus belles chutes et des plus impressionnantes d’Islande avec une largeur de 30 m pour une hauteur de 12 m et un gros débit. « La Cascade des Dieux », Goðafoss, en islandais, a une forme bien particulière grâce à une faille qui lui permet d’avoir une forme en U. Elle est très liée à l’histoire islandaise, et plus particulièrement à l’époque de la christianisation. Car fin du Xe siècle, le christianisme commence à se propager dans l’île et rentre en concurrence avec le paganisme. L’Althing décide d’adopter une religion officielle. Il laisse la décision au diseur de loi païen Þorgeir Þorkelsson, considéré comme un sage aussi bien par les païens que les chrétiens. Après s’être retiré pendant un jour et une nuit, il décide que l’Islande doit devenir chrétienne et, en rentrant chez lui dans le nord, il passa devant cette chute. Il décida de montrer l’exemple en jetant les idoles des anciens dieux (Odin et Thor notamment) dans l’eau, d’où le nom de Goðafoss !
C’est une chute d’eau très accessible, car quasiment sur la route 1, une raison de plus pour l’admirer facilement ! En retournant vers l’aval, vous pouvez traverser une passerelle piéton, d’où vous verrez également la petite chute de Geitafoss.
À VOIR SUR LE TRAJET DEPUIS LA CAPITALE
Si vous arrivez de Reykjavik par la route « numéro 1 », vous rejoindrez Tröllaskagi en passant le tronçon de route Öxnadalsheiði, qui peut s’avérer problématique en hiver…mais quel spectacle ! L’itinéraire en soi est déjà un beau voyage mais l’on peut le ponctuer à souhait par des visites de sites naturels exceptionnels, à proximité proche ou à moins d’une heure de détour. Alors faites votre choix.
Massif de l’Esja
Entre Reykjavik et Grundar Verfi
L'Esja ou Esjan est un massif de montagnes volcaniques basaltiques situé dans le Sud-Ouest de l'Islande, dominant la capitale islandaise Reykjavik située au sud-ouest. Il culmine à 914 mètres d'altitude au Hábunga. Sachez que l'ascension du mont Esja ne présente aucune difficulté, plusieurs parcours étant accessibles. Une fois en haut, la vue sur la capitale est imprenable.
Massif de Akrafyall
Entre Grundarhverfi et Akranes
Montagne typique puisqu’il s’agit d’un énorme cratère d’une altitude de 643 m. Il existe plusieurs itinéraires jusqu'au sommet de l’Akrafjall. Là, vous aurez des vues vers Reykjavìk, Hvalfjörður et Snæfellsness par temps clair. Au printemps, de nombreux oiseaux nichent dans les falaises et peuvent être observés.
Cratère Grábrók
Entre Hvanneyri et Stadur à 250 m de la Route 1
Haut de plus de 170 mètres, Grabrok est un volcan explosif et est également le plus grand des 3 cratères du site. La fissure volcanique à l'origine de ces 3 cratères ne mesure que 7 km pour une largeur moyenne de 20 mètres. Un champ de lave impressionnant recouvert de mousse borde le cratère.
A 35 km de Borgarnes en direction du Nord sur la route numéro 1 se trouve le village de Bifröst et ses 250 habitants. Tout près de Bifröst le long de la route numéro 1, un parking permet de se garer au pied de l'imposant cratère.
Canyon Kolugljufur
Entre Laugarbakki et Blönduós à 5 km de la Route 1
En conduisant le long de Víðidalur, vous arriverez à la ferme Kolugil qui se dresse au bord de la rivière Víðidalsá. Juste en dessous de la ferme, les eaux coulent paisiblement vers le bas pour plonger dans la gorge profonde et accidentée appelée Kolugljúfur. Leur périple les fait alors cascader sur de nombreuses chutes d'eau qui portent le nom de chutes de Kolufossar en l'honneur de la géante Kola. C'est un spectacle à couper le souffle de marcher sur la plate-forme d'observation et de regarder les eaux calmes de la rivière bondir et dégringoler soudainement sur tant de chutes impressionnantes - un spectacle qui ne laissera personne indifférent.
Cascade de Bergárfoss
Entre Laugarbakki et Blönduós à 10 km de la Route 1
A quelques kilomètres au sud du canyon Kolugljufur. Près du Kolufoss, restez à gauche. La cascade de 40m se trouve 1,5 km après la ferme Hrappsstadir en suivant à pied la rivière Vididalsa. Il est probablement aussi possible de prendre la route 7171 au Kolufoss (à droite) et de conduire jusqu'au bout de la route. Là, vous devriez voir le Bergárfoss. Sur la rivière Bergá, il y a deux autres petites cascades : Efrifoss et Sveinsfoss.
Rocher Borgarvirki
Entre Hvanneyri et Blönduós à 9 kilomètres de la route 1
Borgarvirki (en français « la citadelle ») est un sommet culminant à 177 mètres d'altitude dans la péninsule de Vatnsnes. Il se situe le long de la route 717. Le lieu a été un des premiers sites historiques islandais à avoir été classé, en 1817, pour avoir accueilli des fortifications datées de l'époque de la colonisation de l'Islande. Borgarvirki est un neck composé de colonnes basaltiques, c'est-à-dire qu'il provient d'une cheminée volcanique dont le magma s'est solidifié.
Colonne Hvitserkur
Entre Hvanneyri et Blönduós à 25 kilomètres de la route 1
Le Hvítserkur, toponyme islandais signifiant littéralement en français « chemise de nuit blanche », est un rocher d'Islande situé au débouché du Sigríðarstaðavatn dans le Húnafjörður, à proximité immédiate du littoral de la péninsule de Vatnsnes, dans le Nord-Ouest du pays. Bloc de basalte de quinze mètres de hauteur découpé par l'érosion maritime, il constitue un lieu touristique en raison de sa forme particulière et notamment de sa double arche naturelle. La légende raconte qu'il s'agit d'un troll pétrifié par les rayons du soleil alors qu'il était occupé à lancer des pierres sur le monastère de Þingeyrar.