Le 9 avril 2022 Randonnée à ski

Litje Blåmannen
844 m

Kvaløya

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C’est la classique, peu difficile, proche de la ville de Tromsø, sur l’île de Kvaløya. Il y a bien Kjolen, ce dôme surmonté d’une observatoire qui domine le pont qui relie Tromsø et Kvaløya… mais peut-on parler réellement d’une randonnée à ski. Oui certainement si l’on parle de ski nordique! De là-haut, on peut aussi observer en toute sécurité des aurores boréales.

Par contre sur Litlje Blåmannen, il y a moyen de pimenter son ski, les pentes sont régulières et le champ des possibles très grand.

Course populaire, c’est le rendez-vous de tous les amoureux de ski et de nature à la recherche d’une sortie courte et simple à organiser. Le parking est partagé avec les fondeurs. En raison de notre arrivée tardive dans notre gîte à Tisnes, c ’est exactement ce qu’il nous faut.

© Photos & illustration : V. Thiebaut

Carnet de course

  • Orientation Est

  • Difficulté ascension Facile (-25°)

  • Dangers Corniches

  • Départ course Håkoybotn Parking Route Fv858

  • Difficulté descente S2

  • Matériel Spécifique -

  • Altitude départ 30 m

  • Neige Transformée

  • Compagnons Philippe et Laurence, Christophe 2, Jean Rémi

  • Altitude sommet 860 m

  • Météo Beau puis nuageux et couvert

  • Refuge -

  • Dénivelé total 830 m

  • Timing total 2h30

  • Secours 112

  • Distance AR 10,50 km

PAR
Vincent Thiébaut

Contactez-moi

Bloqué une nuit sur Olso, suite à un problème de vol entre Francfort et la capitale norvégienne, nous avons eu la chance de tester le Radisson. Une nuit de rêve avec chambre royale, grande salle de bain, dîner, et surtout un petit déjeuner comme on en rêve. Nous partageons les repas avec Arnaud, un haut-savoyard resté sur le carreau comme nous. Cerise sur le gâteau, au petit déjeuner, Kilian Jornet, Emilie Forsberg et leur petite famille sont en face de nous. Nous traversons tout l’aéroport d’Oslo et mon regard s’arrête sur les éléments d’un design norvégien épuré voire insolite, comme ce bar tapissé au mur et au plafond par des pots de conserve en verre. 10 heures, nous sommes fin prêts pour le départ vers Tromsø. Jean-Rémi (JR pour les intimes, un ami rencontré lors d’un stage aux Lofoten en 2013) est déjà sur place et s’occupe des locations de voiture, et de notre camp de base pour une semaine, une vieille maison bien isolée face aux lumières de Tromsø. Le décor est posé et nous donne déjà un avant-goût d’aventure.

Un réveil particulier à l'hôtel Radisson, repasser ses peaux, promener son animal de compagnie, prendre son envol avant un petit déjeuner hyper copieux.

Photo de famille avant le début des opérations, devant une sculpture aux couleurs samies, Aéroport d'Oslo

Nous atterrissons vers midi, JR nous attend, nous récupérons tous les sacs et un second véhicule. ½ heure plus tard, nous découvrons le lodge et son chemin d’accès dans les champs. Tout le monde s’active pour nettoyer , ranger, car il n’a pas été occupé depuis bien longtemps. Nous nous attribuons les chambres. Pas toujours facile mais cette fois-ci, tout s’est articulé de manière évidente, même Ptio qui récupère la chambrette des enfants. La cuisine est un peu petite mais agréable, la table à manger, une très belle pièce (voir photo ci dessous). Nous déjeunons et après une micro sieste, la sortie de fin d’après-midi s’impose naturellement à tout le groupe. Nous choisissons de monter sur Litlje Blåmannen. C’est avec cette course que nous débutons notre voyage 2022, une sortie classique, peu engagée et surtout très proche. Nous arrivons au parking vers 18 heures, à l’heure où il se vide des randonneurs et fondeurs.

Le sommet vu de la berge à proximité de l'aéroport de Tromsø

Pour commencer cette randonnée, il n’y a qu’à suivre la piste, vraiment sur fréquentée. Il n’a pas neigé depuis quelque temps. Les traces de montée sont nombreuses, il n’ y a que l’embarras du choix et nous voyons déjà les forces qui composent le groupe. Deux individus sur-motivés font la trace et sont loin devant, Ptio et Philippe. Suis Laurence seule en gruppetto puis Tof, JR et moi en chasse patate. Cela résume assez bien cette montée dynamique jusqu’à l’Observatoire. Cette montagne est composée sur sa ligne de crête de 4 sommets, Rundfjellet et son antenne, l’Observatoire et un premier sommet où se dresse évidemment un cairn, le Botnfjellet 840 m et un peu plus loin le Litjeblåmannen à 860 m. Nous contournons cette coupole et l’arête par sa droite et nous débouchons sur la pente finale. Nous croisons alors Ptio qui rempeaute avec nous et Philippe qui rejoint sa femme un peu plus bas. Arrivés à Botnfjellet, nous continuons en direction du sommet, malgré la nuit tombante et le froid qui nous saisit. Nous prenons le temps de faire quelques clichés souvenir et un peu plus décalés, vu les lascars ! Il faut dire que le temps est couvert mais à l’horizon, des couleurs de feu illuminent l’océan et les dernières pentes de Kvaløya.

Vue sur Tromsø à droite et Kalfjorden à gauche depuis l'arête finale

Lueurs du soir sur quelques pointes de l'île de Kvaløya

Un gros quart d’heure passe et nous voyons arriver Laurence, seule, sans Philippe son mari. Les talkies walkie sont donc de sortie, mais la friture sur la ligne empêche toute conversation. Nous comprenons alors qu’au nouveau de l’Observatoire, ils se sont croisés de part et d’autre de la crête, mais sans se voir.

Cairn de Botnfjellet à 840 m, comment grandir un peu, mon Ptio ?

Philippe est quelque part entre la ligne électrique et l’antenne, descendu trop bas. Il décide de remettre ses peaux pour nous rejoindre. Nous nous pressons alors, mettons les skis et les chaussures en position descente, et enquillons dans une combe sous le sommet, repérée à la montée. Nous pensons y trouver une meilleure neige que celle soufflée sur l’arête et le plateau sommital. C’est le cas et nous envoyons nos premiers beaux virages sur quelques mètres. Il nous faut à présent recroiser la trace de Philippe. Avec Tof, nous nous décalons vers la gauche et nous apercevons Philippe en dessous. Nous communiquons tant bien que mal par des signes de bras et le message passe, la nuit tombe petit à petit. Nous nous retrouvons au-dessus de la forêt, là où commence la piste de descente damée. La neige est agréable à skier jusqu’au parking sous les dernières lueurs du jour. Il est 8h45, nous sommes heureux de cette première sortie.

Nous rentrons au gîte, euh…. euh… Non pas tout de suite! Pas encore de réserve de bière dans le frigo ! , Un détour au supermarché du coin s’impose. Ravitaillement obligatoire… C’est vital pour la récupération de nos corps d’athlètes. JR, habitant à Oslo, nous prévient que nous allons devoir nous contenter de bières light; ,2,5 ° car après 18 heures, l’alcool est interdit à la vente. Nous en profitons pour faire les courses nécessaires à nos premiers jours sur place. Grosse journée, nous mettons les pieds sous la table vers 22 heures… et déjà il faut penser à la course du lendemain, car la météo s’annonce belle avec un tour sur Malangen.

Dernière rencontre du soir, un maman élan et son petit

CARTOGRAPHIE


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